vendredi 18 décembre 2009

Bienvenue sur Aion !

Trois ans... Trois ans que la guilde Les Discordiens arpentaient le monde de Maimane sur le jeu Dofus. De bons délires, des liens, des souvenirs, oui on s'est amusé, rencontré, parfois engueulé, mais la majorité des bons moments passés ensembles faisaient qu'on étaient toujours là, depuis 2006. Et pourtant : on se faisait chier, en coeur certes, mais on s'emmerdait quand même. Faut dire, deux ans sans mise à jour de contenu : Dofus, on avait fait le tour, usé le jeu à la corde et vomis tous les donjons. Dofus, devenu un msn en plus cher avec une jolie interface, il était temps d'y remédier.

Il fallait donc trouver un autre jeu, un autre endroit à découvrir, après la lassitude d'attendre sans jamais voir un hypothétique nouveau contenu.


Bon alors, et on va où nous avec tout ça ?

Un jeu tour par tour ? Ca aurait été sûrement la meilleure solution pour nous : le tour par tour apporte la convivialité, un peu de repos et surtout de la stratégie comme nulle autre jeu. Mais il n'existe pas sur le marché de jeu tour par tour autre que Dofus. Il fallait donc viser sur du temps réel. On avait essayé Flyff quelques mois avant et on avait vomit, Exit donc les MMO free to play : "tentons du lourd, du gros, du cher puisqu'on a tous suffisamment de sous pour allonger la monnaie", avons donc nous pensez.

Plutôt que d'aller voir du côté de WoW qui ne branchait au final personne, de Warhammer, déjà testé par certains membres peu convaincus, nous sommes donc allés sur Aion : en gros, le MMO titre phare du moment qui sortait et dont tout le monde parlait (ouais, on a fait super original sur le coup ^^). Pour résumer : l'occasion a fait le larron pour les ex-dofusiens et pas que pour les Discordiens de Maimane d'ailleurs.

Aion donc, jeu en temps réel produit par une boîte Coréenne - NcSoft - qui cherche à s'implanter en Europe. Dur dur quand on fait face au géant WoW, que les gros block busters du MMO (Warhammer online et AOC par exemple) n'ont pas été un gros succès ces dernières années.


Aion, un jeu classique mais... prometteur

Niveau classicisme, la découverte d'Aion fut... A la hauteur : l'originalité de Dofus à côté nous a tout de suite manqué. Rien pour réellement personnaliser son build, des combats pas super stratégiques, une convivialité moindre et un jeu plus fatiguant que le tour par tour.

Mais pour tout le reste : littéralement la bouffée d'air !

Enfin un nouveau monde à découvrir, enfin de nouvelles quêtes (même si très basiques dans leur déroulement, voir limite pourries), enfin le truc qui nous manquait depuis trop longtemps : du renouvellement.


Ceci s'appelle une communauté

Et enfin surtout... une communauté pépère, agréable, vers qui il est possible de s'ouvrir sans affronter une masse de rageux décérébrés ne parlant pas un mot de français (ou si, parlant français mais dans un assemblage ne signifiant plus rien). La possibilité de s'adresser à son voisin sans se faire traiter de "pd" ou sans apprendre qu'encore une fois notre chère mère aurait vilainement fauté. Bref, Vidar, serveur de la communauté française, agréable et plutôt détendu.

Bien sûr, des boulets, des cons : Aion n'en est pas exempt. Mais la différence de maturité entre Aion et l'endroit d'où nous venons nous sauta littéralement à la figure dès les premières semaines de jeu. Presque deux extrêmes.

Bref, Aion n'est peut-être pas LE jeu parfait, génial et novateur, mais c'est lui qui nous a fait poser nos valises de gamers et nous comptons donc faire un petit bout de chemin avec. Et si aujourd'hui je rescussite ce blog, c'est parce que j'ai envie d'imiter notre consoeur Ocarinea, ex-discordienne partie sur le serveur Suthran et vers d'autres aventures MMOesques pour conserver la vie de notre légion, de nos souvenirs sur Aion.




Lyael, devenue Calme, Clerc Elyos de Vidar.